Le 1er octobre dernier, le Collectif dé-masqué s’est produit à la Bibliothèque Sésame, de Schaerbeek. Une invitation à ouvrir le recueil de ces 7 écrivantes et, avec lui, le débat sur la crise sanitaire.
Paroles libérées (de)confinées, deuxième recueil du Collectif dé-masqué, né le 1er avril 2020, un jour où personne ne s’est risqué à une quelconque plaisanterie, poisson aux oubliettes ou, pire, à la question.
Censure, politiquement correct, pensée unique, ces mots tels des injures à la démocratie sont désormais des réalités partagées à l’échelle d’un pays, d’un continent, du monde entier, peut-être.
Il ne faisait pas bon se questionner, et pire, s’opposer, du temps de la pandémie. Ce qui est apparu, dans un premier temps, comme un élan de solidarité largement partagé en faveur des personnes plus fragiles, est ensuite devenu, avec les vaccins, une norme massivement relayée avec une condamnation de tout qui osait remettre les prescrits en question.
Au sein du Collectif dé-masqué, la parole est restée libre, les idées ont circulé, plurielles et fécondes, l’encre s’est déversée, moteur de réflexion ou de contestation pour les unes, vecteur d’expression des sentiments et des doutes pour les autres.
Ce sont ces écrits que les sept écrivantes, Amanda, Antonia, Isa, Isabelle, Ixire, Rosetta et Sirine ont présentés le 1er octobre à la Bibliothèque Sésame, dans une mise en scène sobre et fluide, avant d’échanger avec le public réflexions et témoignages sur la manière dont chacun·e a vécu ces deux années.
Et voici ce moment à travers le regard de Jean-Paul Mathelot:
Une initiative de l’aisbl ScriptaLinea réalisée en collaboration avec la Bibliothèque Sésame et Radio Air Libre, avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Commission communautaire française.